Le 6 juillet dans le grand amphithéâtre Edgar Faure de l’université Dauphine, première remise de Diplôme de docteurs PSL. 107 docteurs ont fait le déplacement, accompagnés de leurs parents. PSL a retransmis en direct le match France-Uruguay dans l’amphithéâtre pour faire chauffer une ambiance déjà chaleureuse.
Le ton est donné dès la présentation. D’une manière étourdissante. Le professeur Claude Cohen-Tannoudji, prix Nobel de physique en 1997, parrain de cette première promotion de doctorants PSL monte sur scène et raconte. Sans notes, avec un sourire délicieux, il rappelle l’importance de son réseau d’amitié. Chercheurs, condisciples et collègues. Tous passionnés par la recherche. Se retrouvant chacun aux gré des laboratoires et des charges professorales. De l’ENS en 1953 jusqu’au Collège de France en 2004.
En prenant soin d’ordonner dans le temps ses pérégrinations et les récompenses attribuées à ses équipes, le professeur Cohen-Tannoudji souligne la nécessité d’avoir un groupe d’amis. Des collègues animés par le questionnement, la remise en question des connaissances, le renouvellement constant des approches. La recherche est un état d’esprit à entretenir avec soin grâce à un réseau d’amitié.
Monte ensuite sur scène les directeurs d’écoles présentant succinctement à la fois leur école et les travaux des doctorants. Un ballet saisissant de fraîcheur, de sérieux et de volonté. Quelques doctorants, le temps manque pour que chacun prenne la parole, ont été choisi par leurs camarades pour expliciter une thèse, une recherche, une méthode. Chaque Doctorant reçoit ensuite un diplôme et une poignée de main de félicitation du professeur Cohen-Tannoudji et de Alain Fuchs président de PSL. Bien entendu, de l’avis de tous, cette soirée restera comme une des plus importantes de leurs études.
Il restait à PSL Alumni l’honneur et la charge de conclure la soirée par une intervention finale. Franck Moisnard, vice-président de PSL Alumni, rappelle que la Fédération des associations d’anciens élèves de PSL était là pour aider les Alumni à se constituer en un réseau fort qui leur permettrait d’accroitre leurs relations et ressentir les bienfaits de l’entraide. En particulier des groupes ont étés créés sur les réseaux sociaux leur permettre de conserver leurs contacts. Où qu’ils soient, ils auront toujours un Alumni de PSL proche d’eux. Dans la droite ligne des propos tenus par Mr Cohen-Tannoudji. Avec le formidable quintet de jazz de PSL pour ponctuer les interventions. Et le tout sans un seul mot d’anglais. What else ?
